20 infos amusantes ou insolites sur Strasbourg

20 infos amusantes ou insolites sur Strasbourg

Saviez-vous qu’un grand compositeur a failli devenir l’organiste de la cathédrale ? Que le quartier de la Petite France n’a rien de romantique dans son origine ? Ou encore qu’un bout du mur de Berlin se trouve à Strasbourg ? Découvrez ces faits et bien d’autres avec ces 20 informations amusantes et insolites sur Strasbourg.

Que vous soyez Strasbourgeois ou que vous soyez simplement de passage, connaître ces anecdotes sur la ville vous permettra de la voir sous un nouveau jour. Et pourquoi pas, de briller lors de votre prochaine soirée quiz 😅 Alors, préparez-vous à découvrir Strasbourg avec ces 20 faits qui pourraient bien vous surprendre.

La Marseillaise ne vient pas de Marseille mais de Strasbourg

Contrairement à ce que son nom suggère, l’hymne national français, “La Marseillaise”, n’a pas vu le jour à Marseille, mais à Strasbourg en 1792. En pleine guerre contre l’Autriche, le maire de Strasbourg, Philippe-Frédéric de Dietrich, a sollicité le capitaine Rouget de Lisle, déjà auteur de “L’hymne à la liberté”, pour composer un chant guerrier.

Rouget de Lisle chantant la marseillaise

Le résultat, “Le Chant de guerre pour l’Armée du Rhin“, a été présenté dans l’hôtel particulier du maire, au 17 rue des Charpentiers. L’identité du premier interprète reste incertaine, mais l’impact de la chanson fut immédiat et profond. Trois mois plus tard, des fédérés de Marseille l’ont adoptée sur leur chemin vers les Tuileries, la rebaptisant ainsi “La Marche des Marseillois”, avant qu’elle ne devienne “La Marseillaise“.

Officiellement déclarée chant national le 14 juillet 1795, elle a traversé des périodes d’obscurité sous l’Empire et la Restauration, pour ressurgir après la révolution de 1830 et être finalement consacrée hymne national en 1879.

La Petite France, une origine pas très romantique

Le quartier pittoresque de la Petite France à Strasbourg cache une histoire moins idyllique qu’il n’y paraît. L’origine du nom remonte au Moyen-Âge, plus précisément à 1494, durant la campagne d’Italie. Les troupes françaises, de retour de guerre, apportèrent avec elles la syphilis, une maladie alors inconnue en Europe et rapidement surnommée le “mal français” en Italie. 

À Strasbourg, les personnes atteintes étaient alors isolées dans le quartier des tanneurs, pas franchement réputé pour sa propreté, notamment dans une maison appelée Zum Franzoesel, qui deviendra plus tard “La Petite France”.

La Petite France au Crépuscule

Loin de toute connotation romantique, le nom de ce quartier emblématique de Strasbourg est donc étroitement lié à cette épidémie de syphilis, reflétant un pan moins sympa et souvent méconnu de son histoire.

Une ambassade de France… en France

Une ambassade est une représentation diplomatique d’un pays dans un autre pays. Elle sert de lieu de communication et de promotion des relations entre ces deux pays. L’ambassadeur, qui dirige l’ambassade, agit comme le représentant officiel de son pays d’origine auprès du pays hôte.

À Strasbourg, une situation unique se présente : la ville, connue pour être un centre européen et international, abrite une ambassade de France… en France ! 

Cette particularité s’explique par le fait que Strasbourg est le siège du Conseil de l’Europe, une organisation intergouvernementale fondée en 1949. Chaque membre, y compris la France, désigne un ambassadeur pour y représenter ses intérêts. Le représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe occupe donc une fonction similaire à celle d’un ambassadeur, bien qu’il soit en France. Depuis 1966, cet ambassadeur est basé dans la villa Oppenheimer, située près du parc de l’Orangerie à Strasbourg.

Des abeilles vivent dans la cathédrale

La cathédrale de Strasbourg est sans doute l’une des plus grosses ruches de Strasbourg. Les abeilles nichent dans les trous de boulin, des trous de 12 cm de largeur faits dans la pierre et qui servaient autrefois à accrocher des traverses de bois pour soutenir les échaffaudages lors de la construction de la cathédrale. 

Ces trous sont aujourd’hui fermés avec des bouchons de pierre pour éviter que les pigeons viennent s’y loger. Mais les abeilles arrivent à s’y faufiler pour se protéger de la chaleur en été et du froid en hiver. Les équipes de l’Œuvre Notre-Dame, en charge de la préservation de l’édifice, font régulièrement enlever les essaims par des apiculteurs pour les placer dans l’une des ruches installées sur la partie arrière et latérale de la cathédrale. Gérées par l’association APIterre, ces ruches produisent du miel qui est récolté tous les ans.

D’autres ruches existent dans le centre de Strasbourg. Il y a notamment 10 ruches installées sur le toit des Galeries Lafayette qui produisent le délicieux “Miel de la place Kléber”.

Le plus vieux marché de Noël de France

Depuis 1570, Strasbourg organise un marché de Noël, également connu sous le nom de “Christkindelsmärik“. Cela fait de Strasbourg le plus ancien marché de Noël de France et l’un des plus vieux d’Europe

L'entrée du Christkindelsmärik de Strasbourg

Plus de 300 chalets s’étalent sur une dizaine de places où l’on peut découvrir et acheter de l’artisanat local, des décorations de Noël et des spécialités culinaires alsaciennes comme les fameux “bredele”, nos petits gateaux de Noël, ou du vin chaud. 

L’attraction phare est sans doute le grand sapin de Noël sur la place Kléber, symbolisant l’esprit festif de Strasbourg. Chaque année, ce sapin vosgien est décoré avec soin selon une thématique particulière. 

La ville avec le plus de ponts de France

Strasbourg est la ville française qui compte le plus de ponts. Avec plus de 230 ponts au-dessus des cours d’eau, c’est bien plus qu’Amiens, Toulouse ou encore Paris. A l’échelle de l’Eurométropole, il y a même plus de 450 ponts, soit plus que Venise qui n’en possède que 435 ! 

Le Pont Saint-Thomas à Strasbourg

Parmi les plus emblématiques, on peut citer le Pont du Faisan qui se trouve à la Petite France et qui tourne pour laisser passer les bateaux de Batorama. Il y a également le pont Saint-Thomas qui est l’un des plus anciens ponts en fonte conservés en France et classé en 1995 au titre des monuments historiques. Enfin, le pont du Corbeau permet de rejoindre la Grande-Île depuis la Krutenau. C’était autrefois le lieu des exécutions

La cathédrale de Strasbourg n’a qu’une seule flèche

La cathédrale de Strasbourg, avec sa flèche unique de 142 mètres, est un emblème de la ville depuis près de six siècles. Cette singularité architecturale soulève une question intrigante : pourquoi la cathédrale n’a-t-elle qu’une seule flèche ? La réponse n’est pas simple et s’entremêle d’histoire, de finances et de choix architecturaux.

À l’origine, la cathédrale avait deux tours, comme celle de Paris. Cependant, un beffroi central fut ajouté pour stabiliser le massif occidental après un tremblement de terre à Bâle. Ce beffroi a ensuite été surmonté d’une grande tour octogonale et d’une flèche, achevée en 1439.

La deuxième flèche de la cathédrale de Strasbourg, reflet dans une vitrine

Les raisons de ne pas avoir construit une seconde flèche sont multiples. D’abord, il y a des contraintes financières. La cathédrale étant déjà la plus haute de la chrétienté, terminer la seconde flèche n’était pas une priorité. Ensuite, l’idée que les fondations instables auraient empêché la construction d’une seconde flèche est également évoquée, mais considérée comme peu probable.

La première mention du sapin Noël est à Strasbourg

La tradition du sapin de Noël, symbole incontournable des festivités de fin d’année, trouve ses racines à Strasbourg, bien avant la mention souvent citée de Sélestat en 1521. En effet, un document de l’Œuvre Notre-Dame datant de 1492 révèle que Strasbourg est le véritable berceau de cette coutume.

Le Grand Sapin du Marché de Noel de Strasbourg

À cette époque, des sapins étaient installés dans différents quartiers de la ville pour célébrer le renouveau en plein cœur de l’hiver. Ces arbres étaient ornés de décorations simples et naturelles, telles que des pommes et des bretzels, apportant couleur et vie durant les jours les plus sombres de l’année.

Au 18e siècle, la tradition du sapin de Noël s’est invitée dans les foyers, marquant un tournant dans la célébration de Noël. Avec les migrations allemandes, cette coutume a traversé l’Atlantique et s’est implanteée solidement dans les traditions de Noël à travers le monde. À Strasbourg, le Grand Sapin, devenu un emblème de la ville, trône majestueusement sur la place Kléber depuis une vingtaine d’années.

Strasbourg, berceau de l’imprimerie

Entre 1434 et 1444, Jean Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg, réside à Strasbourg, où il jette les bases de l’une des plus grandes inventions de l’histoire : l’imprimerie à caractères métalliques mobiles.

Le compte rendu d’un procès en 1439, impliquant Gutenberg et les héritiers de son associé défunt, André Dritzehn, apporte un éclairage intéressant. Ce document, riche en témoignages, évoque subtilement des éléments d’imprimerie tels que des formes, du plomb fondu, des poinçons et une presse démontée précipitamment.

Statue de Gutenberg sur la Place Gutenberg à Strasbourg

Ces indices suggèrent fortement que c’est à Strasbourg que Gutenberg a effectué les travaux préparatoires essentiels à son invention. Rentré à Mayence criblé de dettes, il y termine son invention. En 1455, il achève l’impression des 180 premiers exemplaires de sa célèbre Bible à 42 lignes. Trois ans plus tard, c’est un autre imprimeur Strasbourgeois, Jean Mentel, qui débute sa production. Les deux hommes occupaient autrefois les mêmes locaux près de la cathédrale…

Grâce à l’imprimerie, Strasbourg deviendra un lieu majeur de diffusion de la culture, l’un des berceaux de la réforme protestante et de l’humanisme rhénan. 

La capitale française du vélo

Dès leur arrivée à Strasbourg, les visiteurs sont souvent surpris par le flot incessant de vélos qui parcourent la ville. Ici, le vélo est roi, se déclinant sous toutes ses formes : vélos de ville, vélhop pour les vélos en libre-service ou encore vélos cargo pour le transport d’enfants et mêmes d’outils. À Strasbourg, on aime se déplacer à vélo. C’est rapide, économique et pratique.

Deux Velhop dans le quartier européen de Strasbourg

La ville se distingue en France comme à l’étranger. Strasbourg est en effet classée 4ème ville la plus cyclable du monde par le Copenhagenize Index. En France, la ville se hisse sur la première marche du podium avec ses 600 km de pistes cyclables et ses chiffres sur l’utilisation du vélo. Selon une étude récente de l’Insee, 13,8% des trajets domicile-travail dans l’agglomération strasbourgeoise se font à vélo, un pourcentage qui s’élève à 17,8% dans la ville-centre.

Le plus vieux vin blanc du monde

Au sein de l’Hôpital Civil de Strasbourg, la Cave Historique des Hospices recèle un secret extraordinaire : elle abrite le plus vieux vin blanc en tonneau du monde, datant de 1472. Cette cave, témoin de l’histoire hospitalière, a été fondée en 1395, bien avant les célèbres Hospices de Beaune. 

Le vin de 1472, préservé dans un foudre, a été dégusté seulement trois fois dans l’histoire, lors d’événements marquants comme la libération de Strasbourg en 1944. Malgré son âge, ce vin conserve une structure unique et un pH surprenant, le rendant non seulement historique mais aussi scientifiquement remarquable.

La cave des hospices de Strasbourg

La cathédrale a longtemps été le plus haut bâtiment du monde

De 1439 à 1874, la cathédrale de Strasbourg a été le plus haut bâtiment du monde avec sa flèche culminant à 142 mètres. Cette prouesse architecturale du Moyen Âge symbolisait non seulement la richesse et le pouvoir de la ville, mais aussi l’ingéniosité et l’avant-gardisme des bâtisseurs de l’époque.

Sa flèche unique, visible depuis les Vosges et la Forêt Noire, servait de point de repère pour les voyageurs. Aujourd’hui, la cathédrale est dépassée par celle de Rouen (151 mètres) en France et par celle d’Ulm (161,53 mètres) en Allemagne, qui détient le titre de plus haute du monde. 

Strasbourg possède sa propre monnaie, le stück

Depuis septembre 2015, Strasbourg possède sa propre monnaie locale. Le Stück, dont le nom signifie « morceau » en alsacien, a été conçu pour compléter l’euro. Cette monnaie éthique vise à encourager les achats locaux et à renforcer les liens entre les habitants et les commerçants de la ville. On peut même se faire payer une partie de son salaire en Stück

Mais attention, si vous payez en Stücks, ne vous attendez pas à recevoir des euros en retour. L’inverse, par contre, est tout à fait possible. C’est un petit coup de pouce pour garder l’argent dans le circuit local. Reste maintenant à trouver des commerçants qui les acceptent. Il y a en plus de 200 dans le Bas-Rhin que vous pouvez facilement trouver grâce à l’annuaire de l’association.

Gallia, le premier resto U de France

La Gallia, située à Strasbourg, détient le titre prestigieux du premier restaurant universitaire de France. Son histoire commence en 1927, lorsque l’Association Fédérative Générale des Étudiants de Strasbourg (AFGES), acquiert le fonds de la brasserie Schutzenberger avec le soutien du gouvernement Poincaré. 

La Gallia se distingue dès ses débuts par un service de qualité, avec des repas servis à table sur des nappes blanches, rompant avec l’image traditionnelle des restaurants universitaires. Le resto U est encore aujourd’hui en service et particulièrement prisé des étudiants. 

Une importante collection sur l’Égypte Antique 

À Strasbourg, on forme des égyptologues. La ville abrite en effet un trésor méconnu : une impressionnante collection de plus de 6500 objets venant de l’Égypte Antique. Parmi eux, on retrouve des statuettes, des sarcophages, des amphores et des amulettes, qui sont analysés et préservés par l’institut d’égyptologie de l’Université de Strasbourg. 

Papyrus à la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg

Mais ce n’est pas tout. L’université possède également une des plus grandes collections de papyrus et d’ostraca de France, totalisant 6000 papyrus et 5000 tessons de poterie ou éclats de calcaire, témoins de l’écriture antique. On peut en voir certains à la BNU.

Des obus prussiens dans les façades

Lors du siège de Strasbourg, du 13 août au 27 septembre 1870, environ 200 000 obus furent tirés sur la ville par les soldats prussiens, soit près de 300 obus par heure. Ce fut l’un des premiers sièges à affecter massivement une population civile.

Aujourd’hui encore, on peut en retrouver 8 encore encastrés dans des façades de la ville. Parmi eux, l’obus de la place de la Cathédrale, logé dans la façade de l’hôtel de Cathédrale, et celui du restaurant “Au Canon” sur la place du Corbeau, sont les plus incontournables. 

Obus prussien dans la façade de l'hôtel de la cathédrale

Ces obus, récupérés et désamorcés par les propriétaires après les bombardements, sont devenus des symboles de résistance, intégrés dans les structures des bâtiments lors de leur reconstruction. Vous pouvez également en toucher un (et découvrir cet épisode historique) au Musée historique de la ville.

Un bout du mur de Berlin se trouve à Strasbourg

Dans les jardins de la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg, un morceau significatif de l’histoire mondiale attire l’attention : quatre pans du Mur de Berlin. Érigé en 1961 pendant la guerre froide, le Mur de Berlin symbolisait la séparation, et sa chute le 9 novembre 1989 devint un symbole de liberté et d’union.

Après sa chute, plusieurs segments du mur ont été dispersés à travers le monde, devenant des œuvres d’art ou des vestiges historiques. Strasbourg, parmi d’autres villes françaises, a acquis quatre de ces segments.

Mur de Berlin à la cour européenne des droits de l'homme

Bien que l’accès direct à ces morceaux du mur soit limité, ils restent visibles depuis les grilles, derrière l’arrêt de tram “Droits de l’Homme”, offrant aux passants un rappel poignant de la quête continue pour la liberté et l’union

Mozart aurait pu être l’organiste de la cathédrale

En 1778, Wolfgang Amadeus Mozart, alors âgé de 22 ans et déjà célèbre en Europe, fait escale à Strasbourg pour trois semaines. Revenant d’un séjour décevant à Paris, le jeune compositeur autrichien trouve à Strasbourg un accueil mitigé. Malgré un public restreint lors de son grand concert au théâtre le 24 octobre, Mozart se fait rapidement apprécier dans la ville, jouant avec passion sur les célèbres orgues Silbermann du Temple Neuf et de Saint-Thomas.

Durant son séjour, prolongé en raison d’inondations, Mozart envisage même de s’établir à Strasbourg. À la recherche d’un emploi intéressant, il lorgne en effet sur le poste d’organiste de la cathédrale. Sauf que le Maître de Chapelle en place, François-Xavier Richter, était indétrônable. Finalement, Mozart quitte Strasbourg le 3 novembre.

Saint-Exupéry a appris à voler à Strasbourg

En 1921, le jeune Antoine de Saint-Exupéry, futur auteur du célèbre Petit Prince, arrive à Strasbourg, affecté comme mécanicien dans un régiment. À seulement 21 ans, il nourrit un rêve ambitieux : apprendre à piloter. Avec l’aide financière de sa mère, il convainc les autorités militaires de lui permettre de prendre des leçons de pilotage.

La vie en caserne ne lui convenant pas, Saint-Exupéry s’installe au 12 rue du Vingt-Deux Novembre, où il trouve refuge et inspiration dans la beauté de Strasbourg, qu’il décrit comme « exquise » dans une lettre à sa mère.

Ces trois mois passés à Strasbourg sont déterminants : il en repart avec son brevet de pilote, un tournant majeur dans sa vie. Aujourd’hui, une plaque commémorative sur son ancien immeuble rappelle le passage de ce grand écrivain et aviateur.

Strasbourg a changé 4 fois de nationalité entre 1870 et 1945

On se demande souvent si Strasbourg est Française ou Allemande. À vrai dire, elle a souvent balancé entre les deux. Fondée par les Romains en 12 av. J.-C. sous le nom d’Argentoratum, la ville passe sous le contrôle des Mérovingiens au VIIIe siècle, avant de s’attacher au Saint-Empire romain germanique.

En 1262, elle s’affranchit de la domination féodale de son évêque et devient une ville impériale libre. La conquête de la ville par Louis XIV en 1681 marque un tournant, intégrant Strasbourg à la France.

Mais ce n’est pas fini. Entre 1870 et 1945, Strasbourg change quatre fois de nationalité : elle est rattachée à l’Empire Allemand de 1870 à 1918, puis revient à la France après la Première Guerre Mondiale. Durant la Seconde Guerre Mondiale, de 1940 à 1944, elle est de nouveau annexée à l’Allemagne, avant de réintégrer définitivement la France à la libération.

Kammerzell, la plus vieille maison de Strasbourg

Face à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg se dresse la Maison Kammerzell, un édifice historique qui ne passe pas inaperçu avec ses colombages, sa couleur orangée et ses nombreux éléments sculptés sur sa façade. Son origine remonte à 1427. Cependant, c’est en 1589 que la maison acquiert son aspect actuel.

Le restaurant Kammerzell

En 1879, la fondation de l’Œuvre Notre-Dame achète la Maison Kammerzell et entreprend d’importants travaux de restauration. Cette initiative marque un tournant dans l’histoire de l’édifice, qui se transforme alors… en restaurant.

Aujourd’hui, la Maison Kammerzell n’est pas seulement un témoin privilégié de l’histoire strasbourgeoise, mais aussi un lieu de vie et de gastronomie, réputé notamment pour sa choucroute aux trois poissons. Avec la cathédrale, la Maison Kammerzell est l’un des plus anciens édifices de Strasbourg encore en exploitation. 

Photo of author
A propos de l'auteur

Strasbourgeois amoureux de ma ville et papa de 2 petites filles, je suis aussi rédacteur pour plusieurs médias et auteur du livre 111 Lieux à Strasbourg à ne pas manquer (éditions Emons). Je vous fais découvrir la ville à travers son histoire, ses lieux incontournables et insolites.

Laisser un commentaire